Comment se soigner à moindre coût?

Si la santé n’a pas de prix, elle a en revanche un coût. Un coût que l’on essaie de comprimer au maximum, d’autant plus en période de crise.
Voici quelques bons réflexes à adopter pour se soigner à moindre frais, sans pour autant sacrifier sa santé.

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10 articles à découvrir
  1. Respecter le parcours de soins coordonnés

  2. Privilégier les médecins conventionnés en secteur 1

  3. Choisir les professionnels de santé de secteur 2

  4. Demander des médicaments génériques

  5. Recourir à des réseaux de soins

  6. Participer aux opérations de Santé publique gratuites

  7. Faire un bilan de santé gratuit

  8. Faire soigner ses enfants dans les pmi

  9. IPECA à votre service

  10. Accélérer les remboursements des honoraires

  1. Respecter le parcours de soins coordonnés

    Respecter le parcours de soins coordonnées c'est se garantir un taux de remboursement par l'Assurance maladie de 70 %. Dans le cas contraire, ce taux passe à 30 %.

    Explications

    Le parcours de soins coordonnées impose de consulter systématiquement son médecin traitant déclaré à sa caisse d’assurance maladie (CPAM) avant de s’adresser à un spécialiste, à l'exception des stomatologues, gynécologues, ophtalmologues et psychiatres pour les assurés de 16 à 25 ans, qui restent en accès direct.
    Si cette consigne est bien observée, le remboursement s’effectue normalement par l’Assurance maladie, c’est-à-dire à hauteur de 70 % de la base de remboursement.
    En revanche, si vous consultez un praticien sans passer par votre médecin traitant, le taux de remboursement tombe à 30 %. A noter qu'un contrat de complémentaire santé responsable ne peut pas compenser cette diminution.
    Pour en savoir plus : consultez le site ameli

  2. Privilégier les médecins conventionnés en secteur 1

    Les médecins conventionnés en secteur 1 ne pratiquent pas de dépassement d’honoraires et appliquent les tarifs de la Sécurité sociale, soit :
       - 25 €* la consultation chez un généraliste,
       - 30 €* chez un spécialiste.
    C’est sur la base de ce tarif que vous serez remboursé par l’Assurance maladie.
    Les médecins conventionnés en secteur 2 pratiquent des honoraires libres.
    *depuis novembre 2017

    Pour trouver un médecin conventionné : consulter l'annuaire ameli.fr sur le site de l’Assurance maladie.

  3. Choisir les professionnels de santé de secteur 2

    Depuis 2017, les médecins conventionnés en secteur 2 et l'Assurance maladie ont signé un contrat facilitant l'accès aux soins des patients en limitant les dépassements d'honoraires et offrant un meilleur remboursement par leur caisse de Sécurité sociale leur complémentaire santé. Ce contrat est l'Options Pratique Tarifaire Maîtrisé OPTAM. Pour les médecins exerçant une spécialité chirurgicale ou de chirurgie obstétrique ayant réalisé plus de 50 actes de chirurgies ou d'obstétriques, il s'agit de l'Options Pratique Tarifaire Maîtrisé Chirurgie et Obstétrique OPTAM CO.
    Par ces accords, les praticiens signataires s’engagent à pratiquer des dépassements d’honoraires limités, soit pas plus du double du tarif de la Sécurité sociale.
    Autre avantage, vous bénéficiez d’une meilleure prise en charge de vos soins par la Sécurité sociale : les consultations de médecins signataires de secteur 2 étant remboursées sur la base de remboursement des praticiens de secteur 1.
    À ce jour, plus de 11 000 praticiens ont signé le CAS.
    En revanche, si votre médecin est non conventionné, alors l'Assurance maladie rembourse les consultations et les actes sur la base d'un tarif dit d'autorité. Quel que soit le montant de la consultation, vous serez remboursé de :
              - 0,61 € pour une consultation chez un médecin généraliste,
              - 1,22 € pour une consultation chez un spécialiste.
    Les professionnels de santé pratiquant des dépassements d'honoraires maîtrisés sont recensés sur l'annuaire sante.amelie.fr, le site de l’Assurance maladie.

  4. Demander des médicaments génériques

    Plutôt que d’acheter des médicaments de « marque », pensez à demander des médicaments génériques.
    Ils contiennent les mêmes principes actifs au même dosage et répondent aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que les médicaments de référence.
    De fait, ils subissent eux aussi des contrôles extrêmement rigoureux de la part de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).
    Seule différence ? Leur prix est de 30 à 50 % moins élevé. Une bonne manière de se soigner à moindre coût, d’autant que leur remboursement coûte également moins cher à l’Assurance maladie.
    Résultat, tout le monde est gagnant.

  5. Recourir à des réseaux de soins

    Ces réseaux vous proposent de nombreux services supplémentaires et de meilleurs niveaux de remboursements.
    Pour permettre à leurs adhérents de bénéficier de services supplémentaires (qualité des produits, dispense d’avance de frais…) ou de meilleurs remboursements, les organismes de complémentaires santé passent des accords avec des professionnels de santé.
    Ces réseaux de soins, à l’instar de Santéclair, se développent tout particulièrement dans les domaines où les restes à charge sont particulièrement élevés comme l’optique, l’audioprothèse, le dentaire ou encore les remboursements de chambres particulières en hospitalisation. Dès lors que votre contrat vous l’autorise, n’hésitez pas à recourir à ces réseaux. Le reste à votre charge s’en trouvera réduit.

  6. Participer aux opérations de Santé publique gratuites

    Partant du principe que « Mieux vaut prévenir que guérir », des opérations de santé publique gratuites sont organisées régulièrement sous forme de journées ou de cause nationale.
    Les journées nationales ciblent en général le dépistage de certains cancers, comme le cancer colorectal, le cancer du col de l’utérus, ou encore le sevrage tabagique, le saturnisme, le diabète ou encore l’intoxication au plomb.
    Profitez-en pour bénéficier d’un diagnostic gratuit !

  7. Faire un bilan de santé gratuit

    À partir de 16 ans, dès lors que vous êtes affilié(e) à la Sécurité sociale, vous pouvez bénéficier d’un bilan de santé gratuit tous les 5 ans.
    Votre caisse d’Assurance maladie vous enverra une invitation par courrier pour y participer.
    D’une durée de 2h30, cet examen comprend selon votre âge et votre suivi médical : des analyses biologiques et sanguines, des examens visuels, auditifs, dentaires, un électrocardiogramme…
    L’ensemble des résultats vous est envoyé par courrier sous plis confidentiel et une copie est communiquée à votre médecin traitant.

  8. Faire soigner ses enfants dans les pmi

    La Protection Maternelle et Infantile (PMI) assure le suivi médical des enfants de moins de 6 ans. Vous pouvez vous adresser à ces établissements pour des contrôles, dépistages ou encore des vaccinations. Les consultations sont gratuites.
    La PMI accueille également les jeunes femmes et les futures mères.
    Seul inconvénient, la PMI n’assurent pas de consultations médicales urgentes : il faut prendre rendez-vous, parfois un mois à l’avance.

  9. IPECA à votre service

    Une dépense importante en optique, dentaire, audioprothèse ou pour des honoraires chirurgicaux et hospitaliers ?
    Consultez les services IPECA pour l’analyse de votre devis. À partir du devis de votre praticien nous vous informons, sous 72 h, des remboursements et du montant de votre reste à charge.
    En pratique, adressez-nous le devis de votre praticien par :
       •   Courriel : via votre Espace Privé dans la rubrique
                     « Mes Démarches ».
       •   Courrier : à l’attention du service frais de santé :
                      IPECA PRÉVOYANCE
                      5, rue Paul Barruel
                      75740 Paris cedex 15.
       •   Fax : 01 56 56 49 68.

  10. Accélérer les remboursements des honoraires

    Pour accélérer vos remboursements, vous pouvez également vérifier si le médecin dispose d’un terminal pour la carte Vitale.